MICHEL JONASZ

MICHEL JONASZ BIO-DISCO-GRAPHIE
1947 – 1960
“Mon nom c’est Jonasz, mais tu peux bien m’appeler Michel”
Michel, né en 1947, grandit avec sa soeur aînée à Drancy dans une famille aux origines
hongroises. Une dizaine d’étés et d’automnes plus tard, les voici à Paris sans sacrifier
au rituel du dimanche : quitter le HLM pour le repas au domicile des grands-parents
paternels adorés. À ces occasions, la musique tzigane sur l’électrophone envoûte déjà
le jeune garçon, mal à l’aise sur les bancs de l’école.
Il quittera le lycée en seconde pour s’adonner aux arts, déjà, dans leurs expressions les
plus variées : dessin, peinture, théâtre à la Porte de Vanves avec Albert Drey, le pote
Bébert de la chanson éponyme.

En parallèle, Michel fait ses gammes sur le piano familial.
1960 – 1970
“Le vent ne ramène jamais les nuages d’autrefois”
Les grandes heures du rock et du Golf Drout avec les idoles que sont Eddy Mitchell ou
Dick Rivers poussent Michel à convaincre ses parents d’utiliser les allocations familiales
pour lui offrir un piano électrique. Une détermination aussi précoce que sa passion est
affirmée.

Et l’investissement n’a pas été vain. Le voici pianiste pour Kenty et les Skylarks, puis
Vigon et les Lemons avec lesquels il a sa première opportunité de chanter le blues sur
scène en compagnie d’Alain Goldstein, ami d’enfance, à la guitare.
C’est avec Alain qu’il créera le fameux King Set dont Michel sera l’officiel chanteur.
Rock, Rythm’n Blues, tous les classiques y passent et Michel, fougueux, perd même
connaissance en reprenant du James Brown !
C’est en 1967 qu’ils rencontrent Lucien Morisse, notamment directeur de la maison de
disques AZ.

Quelques 45 tours au succès confidentiel plus tard, il faudra la dissolution du King Set
pour que Michel chante sous son nom en 1969, toujours sur le label AZ. Des versions
italiennes de sa chanson “La Rencontre” seront même enregistrées.
C’est l’ascension, il connaît ses premières tournées avec Hugues Aufray, jusqu’au
premier Olympia en 1973 où il fait la première partie de Stone et Charden.
1970 – 1980

“Changez tout, changez tout
Votre monde ne tient pas debout”
Michel et le fidèle Alain GOLDSTEIN écrivent plusieurs chansons pour d’autres artistes,
dont Gérard Lenorman. Et la pugnacité de l’artiste lui ouvre enfin les portes de la
maison de disques WEA en 1974. Année charnière qui voit deux chansons coécrites
avec Franck Thomas et Jean-Claude Vannier devenir d’immenses succès. “Super Nana”
et “Dites-moi” (dont Michel est le compositeur) resteront des classiques dans son
répertoire.

Michel s’émancipe en 1975 et s’investit dans la composition pour l’album Changez tout
dont le succès des “Vacances au bord de la mer” lui permet d’enchaîner les premières
parties d’Eddy Mitchell, Mireille Matthieu ou Véronique Sanson.
Après la parution de “Je voulais te dire que je t’attends” en 45-Tours, le 3ème album de
Michel voit l’artiste prendre confiance en sa plume et écrire seul ses textes.
L’album Du blues, du blues, du blues avec le titre “J’veux pas qu’tu t’en ailles” atteste de la
réussite de ce pari fait sur lui-même : s’en croire capable et trouver son chemin au
travers de ses propres mots. Et la consécration passe par le Théâtre de La Ville.
C’est durant cette décennie 70 que Michel rencontre Gabriel Yared, avec lequel il va
travailler assidûment, non seulement sur leurs albums respectifs (Michel écrit les textes
de l’album de Gabriel) mais aussi pour d’autres qu’eux. Françoise Hardy récolte les fruits
de cette collaboration avec, entre autres, le fameux « J’écoute de la musique saoule ».
Période faste, Michel devient papa à la naissance de Florian en 1978 (année de sortie de
l’album Guigui) puis rencontre le cinéma en jouant pour Jean-Michel Ribes ou Didier
Kaminka.

Le 21 mai 1979, c’est la consécration : Michel Jonasz est tête d’affiche à l’Olympia.
1980 – 1990
“J’observe le monde et je résume
ici
la seule et véritable évidence
les années 80 commencent”
Michel enchaîne les rôles au cinéma – dont un qui lui vaudra une nomination de meilleur
second rôle aux Césars en 1983 pour “Qu’est-ce qui fit courir David ?” d’Élie Chouraqui –,
et il partage les affiches avec Francis Huster, Nicole Garcia, Charles Aznavour ou Jean
Carmet.

Il composera la bande originale de “Clara et les chics types” de Jacques Monnier avec
Isabelle Adjani.
En parallèle, l’album Les années 80 commencent reçoit le prix prestigieux de l’Académie
Charles Cros puis le magnifique La nouvelle vie lui vaut une reconnaissance tant
publique que critique avec les intemporels “Joueurs de blues” et “Les fourmis rouges” :
premier disque d’or et quinze jours à l’Olympia, autant que pour l’album Tristesse qu’il
produit intégralement.

Canal + voit le jour et confie à Michel la composition du générique de l’émission cinéma
qui devient vite un thème musical de référence.
Hannah, sa fille, “son nirvana” vient agrandir la famille.
C’est en 1985 que Michel devient incontournable en créant l’événement avec “Unis vers
l’Uni”.

500 000 exemplaires, disque de platine avec “La boîte de jazz” en tête des charts, 3
semaines au palais des sports, couronné d’une avalanche de distinctions :
“meilleur artiste masculin”, “meilleure chanson”, “meilleure réalisation d’album”.
Muriel Huster lui consacre un album de photos aux Éditions du Pont-Neuf et Brigitte
Kernel une monographie dans la collection “Poètes d’aujourd’hui” chez Seghers.
En studio et sur scènes, des acolytes virtuoses, présents depuis quelques années déjà à
ses côtés, connaissent pour certains des carrières internationales, Kamil Rustam, Jean-
Yves d’Angelo et Manu Katché.
Au cinéma, Michel tourne Le testament du poète juif assassiné de Frank Cassenti, d’après
l’oeuvre d’Elie Wiesel.

Entre 1987 et 1989, Michel s’attelle à un projet original avec la création de La fabuleuse
histoire de Mister Swing, une comédie musicale à un personnage. Entouré de musiciens
américains, il prend le risque de présenter au public des chansons inédites après avoir
laissé planer un mystère savamment entretenu. Le spectacle reste à l’affiche à Paris
pendant plus de 3 mois (à La Cigale et au Casino de Paris) puis part en province et à
l’étranger. Deux albums live sortent, enregistrés au début et à la fin de cette tournée et
une Victoire de la Musique récompense cette Fabuleuse histoire du titre de « meilleur
spectacle de l’année ». Cette aventure est retracée dans le film Mister Swing de Philippe
Ros, produit par Michel lui-même. Cet immense succès emmène toute l’équipe jusqu’en
Afrique : la réputation de Michel a traversé les mers et il sera le seul artiste français au
concert donné à Bercy au profit d’Amnesty International aux côtés de Peter Gabriel,
Sting, Tracy Chapman et Bruce Springsteen.
1990 – 2000
“Vivement l’avenir
que le verbe avoir ne soit désormais qu’un mauvais souvenir”
Michel signe la musique du film Miss Missouri, d’Élie Chouraqui et s’accorde une pause
en allant courir le monde. Il revient deux ans plus tard avec l’album Où est la source,
enregistré à Los Angeles avec de nouveaux musiciens américains (et non des moindres :
Steve Gadd, Abraham Laboriel, Luis Conte), sous la direction du frenchie Jean-Yves
D’Angelo aux claviers. Ensemble, ils font salle comble au Zénith de Paris pendant trois
semaines et lors d’une tournée qui va durer un an.
1993, Michel soutient l’association Sol en Si qui s’occupe des enfants dont les parents
sont victimes du Sida. Il entraîne dans son sillage ses copains Souchon, Cabrel, Le
Forestier, Maurane et Catherine Lara pour un concert, puis un album, au profit de
l’association.
Une page se tourne en 1996 avec l’album Soul Music Airlines : Michel quitte Warner, la
maison de disques de ses débuts, pour EMI. Une série de concerts a lieu au Casino de
Paris et toute la troupe part en tournée. En 1997, Michel remporte le Sept d’or de la
meilleure musique de télévision pour le générique de l’émission Zone interdite.
En 1999, Michel tient un rôle dans le premier long-métrage intitulé Babel, de Gérard
Pullicino, à qui l’on doit, entre autres, la captation vidéo du spectacle Où est la source au
Zénith et les émissions musicales Taratata dont Michel est régulièrement l’invité.
Il tourne également dans Lisa, de Pierre Grimblat, adapté d’un roman de Patrick Cauvin.
2000 – 2023
“J’vais vers le Pôle Ouest
appareillez
du courage il m’en reste
illimité”
UN NOUVEAU MILLÉNAIRE
Électro et organique, Soul Music Airlines préfigurait l’album Pôle Ouest sorti en 2000,
réalisé en home studio et mâtiné de boucles rythmiques et de claviers. Dans cet album se
trouvent “Le Scat” et “Le Boléro”, en hommage au film de Wim Wenders Buena Vista
Social Club. Une tournée conduit Michel jusqu’aux Antilles et sur l’île de la Réunion.
En 2002, La vie dehors de Jean-Pierre Vergne offre à Michel un premier rôle de télévision
aux côtés d’Estelle Vincent. À la fin de l’année sort Où vont les rêves, un album enregistré
en 7 jours l’été précédent, avec trois musiciens : le pianiste Lionel Fortin, le bassiste
Etienne Mbappé avec lequel il a déjà fait trois albums, mais surtout, dix ans plus tard,
Michel retrouve le batteur Steve Gadd. Une tournée d’un an et demi emmène le chanteur
jusqu’à Tahiti, Nouméa, La Réunion, l’île Maurice, en métropole et dans toute l’Europe.
Cette même année voit la création des Éditions Michel Jonasz. Rajoutant une corde à son
arc, Michel devient éditeur de livres consacrés au développement personnel et à la
spiritualité, des thèmes qu’il a souvent évoqués, tant dans ses chansons qu’en
interviews.
Des tournages en rafales marquent 2004 : pour le cinéma La Maison de Nina de Richard
Dembo, pour la télévision Un amour à taire de Christian Faure primé au Festival de
Luchon, Dalida de Joyce Buñuel, Le triporteur de Belleville de Stéphane Kurc et Un coin
d’azur d’Heiki Arekallio.
En 2005, MJM, la société de production de Michel devient label – véritable
déclaration d’indépendance – et sort son 14e album studio, distribué par Warner, la
maison de disques de ses débuts. On peut y entendre notamment “La femme du
parfumeur » ou “Celui qui t’aimait c’était moi », dans la lignée de “J’veux pas qu’tu t’en
ailles ». Plus de 100 concerts en France et à l’étranger ponctuent ce passage symbolique,
dont quinze dates au Casino de Paris et un soir à l’Olympia.
Michel reprend sa casquette d’acteur en 2006 dans le téléfilm Le sang noir de Peter
Kassovitz et le film Les hauts murs où il retrouve le réalisateur Christian Faure.
En février 2007, sort l’album Chanson Française. Michel y reprend Ferré, Brel, Brassens,
Montand, Piaf… et rend hommage à ses premières amours. Ce disque est le volet initial
d’un triptyque qui mettra à l’honneur ses autres sources d’inspirations que sont la
musique tzigane et le blues. Michel reprend la route avec ses musiciens pendant plus
d’un an de tournée.
En 2008, il tourne entre deux concerts La première étoile de Lucien Jean-Baptiste et
prépare pour la rentrée la tournée Michel Jonasz Trio où il chantera son répertoire
réarrangé.
LES AVENTURES THÉÂTRALES
En septembre 2009, création de la pièce de théâtre Abraham, que Michel a écrite et
composée et qu’il met également en scène. Quarante représentations sont initialement
prévues pour ce deuxième volet d’hommage qui célèbre la musique tzigane hongroise
avec des chansons enregistrées à Budapest.
Le spectacle joue ses premières prolongations (cinquante représentations
supplémentaires, toujours au Petit Montparnasse) jusqu’à fin décembre.
Début 2010, deuxième série de prolongations d’Abraham, au théâtre de la Gaîté
Montparnasse et poursuite de la tournée Trio jusqu’à l’été. Puis, en octobre, Abraham
part en tournée pendant que le spectacle Trio entame sa troisième et dernière partie.
En février 2011, sort l’album Les hommes sont toujours des enfants, quelques jours
seulement avant le lancement du spectacle Les hommes… sur scène au Casino de Paris. En
octobre, Abraham revient à Paris au Théâtre des Mathurins, puis en février de l’année
suivante, pour une dernière fois au théâtre du Petit Montparnasse. 4 ans après sa
cration, c’est l’ultime représentation d’Abraham, le 4 octobre 2013, à Bray-Dunes.
Fin 2013, sortent simultanément le DVD live Les hommes sont toujours des enfants sur
scène et le Best Of 3 CD’s Joueur de blues, le meilleur de Michel Jonasz.
À l’automne 2014, Michel interprète La vie est une tarte aux pommes, pièce de théâtre à
nouveau écrite et mise en scène par lui, toujours au Théâtre du Petit Montparnasse.
EN QUARTET ET EN PIANO-VOIX
Parallèlement au théâtre, les concerts se succèdent à un rythme soutenu car c’est durant
la tournée PIANO|VOIX, initiée en 2012, que naît le projet du Michel Jonasz Quartet qui
va réunir, d’abord pour quelques concerts exceptionnels, l’artiste, son pianiste fétiche
Jean-Yves D’Angelo, ainsi que Manu Katché, avec qui il n’a plus joué depuis 30 ans, et
Jérôme Regard à la contrebasse.
Jonasz, Katché, D’Angelo. Ces trois-là étaient inséparables dans les années 80’ : trois
albums à leur actif et quels albums ! Des chansons gravées dans la mémoire collective :
« Lucille », « La FM » qui s’est spécialisée funky, « La boîte de Jazz », Unis vers l’Uni, « La
Bossa », « Minuit sonne », « Lord Have Mercy »… Puis chacun a suivi sa route, multipliant les
rencontres avec d’autres « pointures » ou s’engageant dans des projets personnels…
jusqu’à ces retrouvailles de 2015 au goût de madeleine de Proust…
En 2018 sortent deux nouveaux Best-Of « La boîte de Jazz » et « Du Blues du Blues du
Blues » pendant que le Michel Jonasz Quartet entame sa troisième saison !
LA SUITE DES AVENTURES THÉÂTRALES
En 2017, Michel est au théâtre avec Samy Seghir, puis avec Eddy Monniot, dans Les
fantômes de la Rue Papillon, une pièce de Dominique Coubes.
L’année suivante, l’artiste est promu au grade de « Commandeur des Arts et des Lettres ».
Début 2019, durant quatre mois, Michel retrouve les planches parisiennes, à la Comédie
des Champs Élysées, avec la pièce Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik, mise en
scène par Stéphanie Fagadau.
RETOUR VERS LES STUDIOS
Fin 2019, huit ans après son dernier disque de chansons inédites, Michel Jonasz revient
dans les bacs avec l’album La Méouge, le Rhône, la Durance, réalisé avec ses fidèles frères
de groove – Manu Katché et Jean-Yves D’Angelo – et accompagnés comme à
l’accoutumée par la fine fleur de la scène française.
Le chanteur « aux semelles de vent » a puisé son inspiration au fil de ses voyages et des
paysages qu’il a traversés. On retrouve ici son souffle poétique exprimé dans toute son
incandescence. Qui dit nouvel album, dit nouvelle tournée : le spectacle Groove ! restera
à l’affiche en tournée jusqu’en septembre 2022.
Dans l’intervalle, en 2021, une version de La Méouge… ressort en édition limitée au
moment où le titre La maison de retraite est en lice pour une Victoire de la musique dans
la catégorie Chanson originale de l’année.
En janvier 2023, les désormais inséparables Jonasz – Katché – D’Angelo bouclaient la
série d’hommages débutée 15 ans plus tôt en invitant une pléiade de musiciens
français et anglo-saxons (Darryl Jones, Dean Parks, Adrian Utley) pour Chanter le Blues,
un album de chansons inédites en hommage au Blues.
2024
“Pour s’envoler c’est facile
avec la Soul…”
En 2024, leur soif de jouer ensemble n’étant toujours pas assouvie, les 3 complices
reviennent sur le devant de la scène et dans les bacs pour nous proposer SOUL un
album joyeux et festif (illustré par le peintre graffeur C215) … dans lequel ils revisitent
dans un esprit Soul et R&B les plus connues des anciennes chansons de Jonasz.
Avec en invité-surprise, Ben l’Oncle Soul, pour un duo explosif !
À 77 Printemps, l’artiste et sa musique s’offrent une nouvelle jeunesse…
Roulez Jonasz !
1er extrait single Joueurs de Blues le 20 septembre 2024
Nouvel album SOUL le 4 octobre 2024
Nouvelle tournée « SOUL TOUR » dans toute la France dès le 1ER mars 2025.
MICHEL JONASZ DISCOGRAPHIE
Albums studio Albums live
Années 1970’ La Rencontre
Michel Jonasz (Super nana)
Changez tout
3e (Du Blues du Blues du Blues)
Guigui
Les années 80 commencent
Au Théâtre de la Ville
Années 1980’ La Nouvelle Vie
Tristesse
Unis vers l’uni
En concert au Palais des Sports
La Fabuleuse Histoire de Mister Swing
Les fabuleux moments de Mister Swing
Années 1990’ Où est la source
Soul Music Airlines
Au Zénith
Années 2000’ Pôle Ouest
Où vont les rêves
Michel Jonasz
Chanson Française
Abraham
Olympia 2000
Au Casino de Paris
Michel Jonasz Trio
Années
2010 à 2023
Les Hommes sont toujours des enfants
La Méouge, le Rhône, la Durance
(édition originale)
La Méouge, le Rhône, la Durance
(réédition collector) pour la nomination aux
Victoires de la Musique 2021 dans la catégorie
« Chanson originale de l’année ».
Chanter le Blues
Les Hommes sont toujours des enfants sur scène
Michel Jonasz Quartet
20/09/2024
04/10/2024
Single
Joueurs de Blues
en duo avec Ben l’Oncle Soul
Nouvel album SOUL